Outre ses tâches ménagères qu'elle accomplit fort bien, Naïma possède un autre talent ; celui de cuisiner de succulentes crêpes que nous servons au petit-déjeuner, pour le grand plaisir de nos hôtes !!! 

Naïma, prénom féminin arabe signifie "douce et délicieuse"... délicieuse comme ses crêpes !!!    

Cette crêpe feuilletée marocaine s'appelle "M'semmen". 

 Voici la recette, si ça vous tente...

 Ingrédients

- 250 g de farine blanche pâtissière

- 250 g de semoule jaune très fine 

- beurre

- huile

- 1 pincée de sel

- 5 g de levure de boulanger

- de l'eau tiède

- 1 cuillerées à café de sucre en poudre

Préparation

. Mettez la farine et la semoule fine dans le bol du robot. J'ai écrit "robot" pour vous ; mais sachez que Naïma exécute toutes les étapes de cette recette avec les mains ! Je souhaitais insérer une courte vidéo à ce sujet mais ce soir, Dailymotion, lui, n'a pas souhaité fonctionner...

. Creusez un puits et ajoutez la levure de boulanger, le sucre, sel, puis ajoutez peu à peu l'eau en pétrissant 10 à 15 min jusqu'à obtenir une pâte bien lisse. Cela demande beaucoup d'énergie !

. Après malaxage, formez une boule et laissez reposer 10 mn.

. Mélangez beurre et huile et s'enduire les mains régulièrement avec cette préparation

. Avec les mains huilées, faites des boules (de la taille d'une mandarine) et les ranger sur une surface huilée. 

. Abaissez les petites boules, une à une, avec la paume de la main huilée en étirant doucement la pâte dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle soit très fine et pliez en quatre.

. Chauffez une poêle, étalez les crêpes pliées en quatre et faites-les cuire sur les deux faces dans la poêle huilée. 

Dégustez sans attendre !

* Si Dailymotion le permet, je vous montrerais demain la dernière étape : le façonnage des crêpes.

Pourquoi choisir d'être incinéré ?

 Au départ, nous sommes créés d'une « étincelle » d'amour.

La première année, nous sommes la « flamme » de nos parents.

On se fait ensuite « chauffer » les fesses jusqu'à notre adolescence.
Suit la période où un rien nous « allume ».
Et dans la vingtaine, on pète le « feu ».
Ensuite, on « bûche » jusqu'à 65 ans.
À 75 ans, on est « brûlé ».
À 80 ans, on se ramasse dans un « foyer ».
Puis à 90 ans, on « s'éteint ».

...

Alors, pourquoi demander à être incinéré ?
On est déjà « cuit » de toute façon.
Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite ! 

Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez !

Courte scène que j'ai filmée dans Taghazout.

J'espère que la petite chèvre ne s'est pas fait mal...